Salut !!! Moi c'est Déborah alias Deby, j'ai dix-huit ans et je suis très gentille --' alors j'ai découvert le forum sur bazzart et ça faisait quelques temps que je le lorgnais du coin de l'œil. J'ai finis par m'inscrire parce que le scénario était fabuleux et p'is y a mon homme de ma vie aussi sur ce forum donc c'est cool ! Bon j'adore ce forum tout d'abord parce qu'il est blanc. Non mais sérieux, rien que ça, ça m'incite à m'inscrire, parce que je déteste les forum noir, ça me fait peur et puis ça fait mal au noeil ! Brefouille faut que j'arrête de dire n'importe quoi parce que ça va pas le faire ^^ Je vous aime déjà et si vous voulez je vous ferais plein de bisou mais en attendant, je vais manger ^^ bisouuuuuuuuuuuus

Oh, oh, I want some more. Oh, oh, what are you waitin' for ? Take a bite of my heart tonight

Les yeux fermés, l’esprit embrumé, je sors difficilement mon bras droit de sous la couette dans laquelle je suis blotti, cherchant à l’aveugle le téléphone portable de part lequel la chanson de Neon Trees transmet Animal. Je n’ai jamais été du matin et être réveillé par la sonnerie de mon téléphone mobile un samedi matin, vers les sept heures, n’est franchement pas ce qui me réjouit le plus. Après quelques secondes, je réussi à mettre la main sur mon téléphone, vibrant sous mes doigts. Je me redresse un peu, mon visage se décollant de l’oreiller bien moelleux sur lequel il a pris place depuis de longues heures. Je passe une main dans ma chevelure brune complètement décoiffée et ouvre enfin les yeux. Difficilement, je dois l’avouer. La nuit a été courte, mais cela ne semble pas préoccuper ma mère puisque son nom s’affiche sur l’écran de mon vieux téléphone. Je ne peux m’empêcher de soupirer. Je coulisse l’écran et appuis sur le bouton vert avant de prendre une longue inspiration et porter le téléphone à mon oreille. « - Ah tu décroches enfin mon chéri ! ». Pas de doute possible, c’est bien ma mère, toujours aussi vive et … bavarde, quel que soit l’heure. « - Comment vas-tu ? Qu’est-ce que tu fais ? Tu es seul ? Ça se passe bien les cours ? Et ça fait longtemps que tu n’es pas passé à la maison, pourquoi ? ». C’est tout ma mère ça, à poser des questions auxquelles elle ne laisse même pas le temps de répondre. Mon esprit encore embrumé a du mal à la suivre, mais ça n’est pas nouveau, elle a l’habitude. Je finis par me redresser, n’accordant que de très brèves réponses à ma génitrice, qui ne prend même pas la peine de s’en inquiéter. Je finis assis sur mon lit, les pieds sur le sol froid de la chambre dans laquelle je dors depuis quelques années déjà. Torse nu, je n’ai pas vraiment froid, on ne peut pas dire que San Diego est la ville la plus frileuse de la planète, d’ailleurs, c’est simple, je dors en caleçon, ni plus, ni moins. Caleçon snoopy en plus, je vous pris ! « - … Et ta tante Cindy lui a répondu qu’il n’avait pas vraiment le choix et qu’il devait lui donner une réponse… ». Ah les histoires de famille, le plus grand passe temps de ma mère. Disons que je ne viens pas d’une famille où les histoires sont des plus conventionnelles et simples. A vrai dire, je suis né et j’ai grandi à San Diego, ville où est établie ma famille toute entière, au sein de laquelle, tout le monde se connait et les ragots sont le principal passe temps de cette famille tellement l’ennui y est proéminent. Nous vivions dans une sympathique petite maison. D’une mère d‘origine purement américaine, je n‘ai jamais véritablement connu mon géniteur, celui-ci ayant perdu la vie alors que je n‘avais que cinq ou six ans. Cela ne m‘affecta pas vraiment puisque j‘étais jeune et ayant une famille soudée et un peu trop présente dans ma vie, je n‘ai jamais eu le manque de quoique ce soit. Quoiqu’il en soit, je n’ai jamais vraiment eu à me plaindre, ma mère était une femme aimante et droite. J’ai eu une bonne enfance en soit, bien que tous ces ragots, le fait de vivre au sein d‘un milieu aussi familial, me donnait l’impression de passer à côté de ma vie, j’étais comme un lion en cage. « - Au fait, tu passeras le bonjour à Carter ! ». Ah Carter… Je ne peux m’empêcher de sourire bien que ma mère passe tout de suite à un autre sujet auquel je ne fais vraiment attention. Mon esprit qui se réveille peu à peu ne peut pourtant pas rejeter cette image de mon meilleur pote, le seul et l’unique, qui vient de se former dans mon esprit. Carter… Comme un frère pour le fils unique que j’ai toujours été. Une personne qui me permit véritablement de me détacher de cette famille trop omniprésente dans mon existence et qui me fit devenir moi-même. J’ai toujours été du genre impulsif, à ne pas savoir me canaliser, c’est Carter qui arrive à me canaliser, à me résonner… Quoiqu’il en soit, heureusement que j’ai une telle personne dans ma vie. « - Joël, tu bouges tes fesses, le café va être froid ! ». Je lève le regard vers la jeune demoiselle dans l’encoignure de la porte de ma chambre, légèrement vêtue, laissant ainsi à mon regard se poser sur ses formes idylliques, tandis que ma mère continue de parler dans l’appareil téléphonique. Je me lève, le téléphone fixé à mon oreille droite et m’étire rapidement avant de chercher dans le foutoir qu’est ma chambre, de quoi mettre un t-shirt. Non pas que je sois pudique ou autre, mais je dois avouer que m’exposer n’est pas non plus ma plus grande passion. Jazzie, me regarde alors, l’air étrangement en colère, alors que je ne daigne lui répondre, ma mère toujours au téléphone. Jazzie n’est pas vraiment son prénom. Disons que notre petit jeu consiste à nous appeler par nos deuxièmes prénoms respectifs. Ah Jazzie ! Ma mère est persuadée que nous sommes en couple, chose totalement fausse. Certes, je connais Jazzie depuis maintenant quatre ans, certes nous vivons dans le même appartement, certes nous partageons notre lit très souvent, mais elle n’en demeure pas pour autant ma petite amie. D’ailleurs c’est simple, je ne désire pas m’établir dans une relation sérieuse. Je ne l’ai jamais désiré et je crois bien que ce non désir perdurera à jamais. Jazzie tapote du pied et je m’amuse à lui tourner le dos alors, le téléphone collé à mon oreille. Ma mère parle de mon oncle Isidore alors que je sens le corps fin et parfait de Jazzie s’approcher de moi jusqu’à entrer en contact avec mon dos. Ses mains se glissent sur mes épaules et alors sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, son visage angélique m’apparait et c’est en se rapprochant sensuellement qu’elle attrape mon téléphone et raccroche finissant par lancer l’appareil sur mon lit. Elle est comme ça Jazzie, je suis complètement sous son emprise. « - Tu lui parleras plus tard à ta baronne, maintenant tu viens boire ton café ! ». Je lui souris, haussant les épaules. Je ferais croire à ma mère que je n’avais plus de batterie ou un truc dans le genre, bien sûr elle gobera le tout avec cette aisance maternelle qu’elle a toujours eu à mon égard. Je me dirige alors dans la cuisine, suivant de près ma colocataire et me pose sur une chaise dans la cuisine, la tasse de café devant moi. Jazzie sort quelques instants avant de revenir quelques secondes plus tard, une boite en métal dans les mains. Je sais exactement tout à propos de cette boite, puisque c’est la mienne. Et pourtant Jazzie se sert sans gênes. Je la laisse faire portant la tasse à ma bouche. Elle l’ouvre, fouille et sort une feuille ainsi que de l’herbe. Elle roule son joint et le porte à sa bouche me regardant une mine de défit dans le regard. « - Ca te dérange pas j’espère ? ». J’émets un sourire. Quelque soit la réponse, elle s’en foutra. Elle l’allume alors sachant pertinemment que ce qu’elle est en train de fumer constitue une bonne partie de mon business. J’ai beau avoir assez d’argent pour faire des études de marketing sans travailler, le trafic de drogue me permet d’arrondir considérablement mes fins de mois. Elle me tend alors le joint. J’hésite une, deux secondes, hausse les épaules et l’attrape…