CHILES À L'ÂGE DE QUINZE ANS.
- « Cher Inconnu, il me tarde de te voir en personne, je ne peux pas supporter une journée sans lire un de tes courriels. Tu es mystérieux, je ne tiens plus en place pensant à notre futur rencontre. Signée C. »
- « Cher C, je ne sais pas si je te l'ai déjà dit mais j'apprécie vraiment recevoir tes courriels, ils me font sourire à chaque fois que je les lis et cela faisait longtemps que je n'avais pas eu envie de sourire. Merci d'exister. Signé Inconnu. »

Le sourire aux lèvres, je repensais aux moments virtuels passés avec celui que je pouvais appeler inconnu à l'époque. Ces soirées que je passais à lire ces courriels, à y répondre et puis, la période courriels est rapidement devenue la période téléphonique suivi finalement de la rencontre. Le jour ou il a décidé de venir habiter à San Diego rien que pour être avec moi. Il disait être amoureux de moi, à l'époque nous n'avions que quinze ans, je ne savais pas si je devais vraiment lui faire confiance mais, je savais que la personne avec qui je parlais était le garçon le plus merveilleux de la terre. Ma mère m'avais à ce moment-là permise de rencontrer ce fameux inconnu et j'en avait sauté de joie. Évidemment elle m'avait bien averti qu'elle resterait dans les alentours et je n'avais rien contre. Je ne savais pas qui était ce garçon. Oui je lui avait envoyé des courriels et lui avait parler au téléphone mais, le monde de nos jours étaient tellement bizarre que je ne préférais pas prendre de risque. Dès que je l'ai vu je suis tout de suite tombé sous le charme. Il était incroyablement beau. Ce fût après trois ou quatre mois que j'étais fixé dans ma tête. J'étais complètement amoureuse d'Alex. Mais c'est aussi au même moment que j'ai appris qu'Alex se foutait complètement de ma gueule depuis le début. Un foutu défi avec ses potes l'avait poussé à faire une connerie de ce genre. Je ne sais pas pourquoi cette connerie est tombée sur moi mais, je sais que j'ai eu terriblement mal en l'apprenant. La cause de son déménagement ici n'était pas moi mais, une simple séparation parentale. Alex a disparu de ma vie et je crois que c'était mieux pour moi et pour lui. J'ai souffert et je me suis vengée en quelque sorte en jouant la garce avec tout le monde.

CHILES À L'ÂGE DE VINGT ET UN AN.
Voilà maintenant que je suis à l'Université et que rien ne peut m'arrêter. J'ai eu des copains mais rien de bien sérieux. Des petites histoires d'amour par-ci, par-là. Des amours d'été, des coups de foudre qui n'ont pas fonctionner. Je ne suis plus la fille romantique qui croyait au véritable amour. Quelqu'un a disparu en s'emparant de mon coeur lorsque j'avais quinze ans et je ne serais plus jamais comme avant. Mais comme si ce n'était pas suffisant, j'ai appris il n'y a pas longtemps qu'Alex était de retour à San Diego et qu'il est même à la même Université que moi. Pour l'instant je ne l'ai pas encore vu, et je ne sais pas si c'est mieux ainsi ou non. De toute façon, il ne doit même pas se souvenir de moi et je crois que c'est la meilleure chose pour moi. Ce n'est pas vraiment le moment pour penser à tout cela. Mon cours commence dans à peine cinq minutes et je n'y suis toujours pas. Il y a une énorme averse à l'extérieur et je n'arrive pas à me rendre à mon cours. Je marche comme je n'ai jamais marcher auparavant, je n'arrive pas à trouver mon foutu cours. C'est sans vraiment regarder ou je vais que je fonce directe dans une porte de casier encore ouverte. Je tombe immédiatemment sur le plancher froid de l'Université et me retrouve complètement étendu dans le couloir. Heureusement personne n'est là. Personne sauf peut-être la personne à qui appartient ce casier. Une main se tend vers moi, je ne sais pas du tout à qui appartient cette main mais je l'a prend puisqu'elle m'offre son aide. « Je n'avais pas terminer d'utiliser mon casier mais ta façon de fermer une porte en vitesse est plutôt pratique. » Je me lève toujours un peu sonné par le choc. Je tombe face à face avec Alex, il fallait bien évidemment que ce soit lui. Je le regarde bizarrement, son humour ne me fait pas plaisir. « Les personnes civilisés s'excuse dans ces circonstances là. » Alex rigole mais je n'ai pas envie de rire. Il ne me fera certainement pas changer si vite d'idée à propos de sa petite personne. Je ne suis pas d'humeur à la rigolade mais alors pas du tout. « Faut croire que ma mère ne m'as pas bien éduqué .. Je suis Alex et toi tu me dis quelque chose. » MERDE ! Il m'a reconnu. Comment je suis censer réagir à ça ? Suis-je censer lui répondre que oui je le connais ou simplement faire comme s'il ne me disait absolument rien ? « Je ne crois pas qu'on se connaissent désolé, tu dois te tromper de personne. » Tout de suite je pris alors la fuite.

CHILES À L'ÂGE DE VINGT-DEUX ANS.
« HURTWOOD ARRÊTE-TOI TOUT DE SUITE ! » Je m'étais tout de suite arrêter mais c'était plus un réflexe qu'autre chose. Je ne voulais certainement pas écouter cette voix encore inconnu par mon cerveau qui m'ordonnait d'arrêter. Tout de suite je vit apparaître Alex devant moi. « Je peux savoir comment tu sais mon nom de famille ? » Alex riait encore une fois d'une façon absolument imbécile et j'avais envie de lui dire de se taire. Il m'énervait, je ne comprenais pas du tout pourquoi il tenait tant à savoir par ou il me connaissait. De toute façon ce n'était pas moi qui allait le lui dire. Il allait devoir le deviner tout seul, comme un grand. « Facile. Tout le monde te connaît. » Je levais les yeux aux ciels. Qu'est-ce qu'il me voulait à la fin ? Pourquoi voulait-il tant savoir qui j'étais ? Pourquoi me harcelait-il de la sorte ? Je n'était pas le genre de fille à se laisser faire si facilement, je n'allait pas retomber dans ces bras si tôt. Il n'en était pas question et ce même s'il était encore plus beau qu'à l'époque. Il m'avait détruit, il m'avait déchiré le cœur en milles morceaux. « Laisse-moi tranquille tu veux, j'ai autre chose à faire que de rester avec toi. » Je sourie insolemment et disparu de sa vue aussi rapidement que possible. Je ne voulais pas avoir à lui parler, je ne voulais pas devoir rester à ses côtés sans le vouloir et je ne voulais surtout pas qu'il découvre finalement qui j'étais.