GOOD DAY SUNSHINE
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 qui es tu ? je ne te reconnais plus.

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Sunshine B. Turner
Sunshine B. Turner


Ϟ Nombres de stéréotypes : 26


Guilty Pleasure
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MessageSujet: qui es tu ? je ne te reconnais plus.   qui es tu ? je ne te reconnais plus. EmptyDim 24 Avr - 16:58

CARTER&SUNSHINE

On était samedi, et je venais de me réveiller, j'étais en train de prendre ma douche, il devait être au moins neuf heures et demi. Je ne travaillais pas aujourd'hui, le patron m'avait laissé un jour de congé. J'avais décidé de me promener un peu dans le quartier, profité de mon samedi quoi. Je pris mon petit-déjeuner en vitesse, un bol de céréales coco pops, un verre de jus de fruits et une tartine de pain sans croute au nutella. Je me lava les dents, brossa mes cheveux, colora mes lèvres de rouge et mes yeux de crayon noir. J'avais encore ma serviette enrouler autour de ma taille et je réfléchissais à ma tenue. Le soleil brillait dehors, et la météo de la petite radio de ma salle de bain indiquait qu'il faisait plutôt chaud. J'opta alors pour une tenue légère, un short en jean, un tee-shirt à manches courts style bleu klein et des ballerines assorties.

Une fois prête je sortis de la villa, attrapant le reste de mes affaires : mes clés, mon sac et mon portable. Je ne pris pas la peine de fermer la porte à clés, ma femme de ménage était dans l'appartement et avait son propre double.

Je me mis à marcher dans la rue, presque en sautillant de joie. Je regarda ma montre : il était dix heures et quart. J'avais mis très peu de temps à me préparer ce matin ! J'étais très pressée, apparemment. Alors que je cherchais une boutique d'ouverte à cette heure-ci. J'aperçu une silhouette familière. Mais je ne reconnaissais pas la personne à cause de son attitude étrange. C'était Carter. Il semblait faire d'une charme à une jolie brunette aux yeux noisettes habillés en micro jupes et un drôle de bustier rose barbie. Elle était chaussée d'escarpins d'au moins quinze centimètres et n'était surement pas insensible au charme du jeune homme. Il se trouvait à deux centimètre d'elle et coller son torse à sa poitrine. Elle, était contre le mur, et lui avait un main posé sur le mur le bras tendu et se rapprochant de plus en plus d'elle. Je traversa la rue, car ils se trouvaient sur le trottoir d'en face. Carter ? dis-je, j'avais du mal à la reconnaître. Il se tourna, ne disant pas un mot. Je ne reconnaissais plus le Carter auquel j'avais affaire au bar, presque tout les jours qui me disait bonjour avec un grand sourire, le Carter auquel je servais la même commande chaque fois qu'il venait, ce Carter je le pensais réel, je le pensais sincère et je croyais le connaître. J'étais déçu, déçu d'avoir eu affaire à un "leur". Déçu d'avoir crut connaître cette personne, qui cachait terriblement bien son jeu.

J'ignore si l'on peut oser penser connaître quelqu'un, j'ignore aussi s'il l'on peut espérer lui faire confiance, se lier d'amitié avec elle, crée un lien fort, qu'on croyait unique en son genre. Mais tout cela sonne faux. Si faux. On pense tous trouver un jour l'ami, avec qui tout pourrait passer, celui qu'on penserait connaître, celui en lequel on avait confiance et celui aussi qui, du jour au lendemain vous déçoit terriblement. On ne peut pas dire que j'avais crée un lien fort avec Carter, mais ça faisait le même effet. Les mecs sont tous pareils, et comme une idiote, je pensais que celui là était différent, différent des autres. A croire que tout ce qu'ils ne sauront jamais faire c'est nous décevoir.
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carter P. Jenkins
carter P. Jenkins


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MessageSujet: Re: qui es tu ? je ne te reconnais plus.   qui es tu ? je ne te reconnais plus. EmptyLun 25 Avr - 7:14

Ah, le charme du Samedi, le plaisir de ne pas avoir à aller en cours … A vrai dire, je ne ressentais pas particulièrement ça quand approchait le week-end, tout simplement parce que je me rendais peu en cours dans la semaine. Le Samedi représentait pour moi un jour comme les autres, avec plus de possibilités pour faire la fête tout de même, ce qui présentait un avantage considérable. Il était anormalement tôt pour moi. L’horloge devait afficher quelque chose comme dix heures, et pourtant je me baladais déjà dehors. A vrai dire, le type qui avait gentiment prêté à près d’une centaine de personnes sa maison pour la nuit avait décidé de virer tout le monde à 8 heures, parce que ses parents allaient bientôt rentrer. Typique, vu qu’il avait cessé d’être maitre de la situation dés les environs de 22 heures. Le réveil avait donc été brutal, mais après un immense café, j’avais les idées plus claires. Je me baladais dans le quartier chic avec l’intention de rentrer chez moi. Non, ma maison ne se trouvait absolument pas sur Mansfield, ne vous inquiétez pas. Mais c’était là que j’avais passé la nuit, il me fallait à présent faire le trajet inverse. A cette heure là, j’avais une chance de trouver ma mère endormie sur le canapé, et donc de pouvoir prendre une douche et me changer sans avoir à entendre combien je ressemblais à mon père et combien je devenais irresponsable. Malheureusement, je fus interrompu par une voix qui appelait mon nom. Je me retournais pour me retrouver face au sosie parfait de Barbie, mais en brune. Jolie et qui le savait, pêtée de thune aussi, tout ce que j’aimais. Pourtant, il me vint à l’esprit une question dont j’ignorais la réponse. Quel était son nom ? Merde. Elle semblait me connaître puisqu’elle arrivait avec un grand sourire charmeur vers moi, et m’avait appelée par mon prénom. Merde, son prénom vite. Quelque chose qui commence par une K. Kelly ? Non, quelque chose de simple, de tout con …

« Kate ! » J’avais poussé une exclamation, heureux finalement d’avoir retrouvé son prénom. Elle me sourit et hocha la tête. Je tirai une dernière latte sur ma cigarette avant de la jeter à mes pieds, rejoignant la jeune femme. « Alors, t’étais passé où ? » J’haussai les épaules, et fit un geste évasif de la main. « Bah tu sais ce que c’est … je trainais quoi. » Elle hocha la tête comme si elle comprenait, alors que ce n’était sans doute pas le cas. Elle ne trainait pas elle, elle devait sans doute se contenter de son rituel fac-bande d’amis-maison. Pourtant, pour une raison qui m’était inconnue, les femmes comme Kate trouvent ça très attirant les types comme moi, qui errent de fête en fête sans attache précises. Je n’allais pas m’en plaindre. « On est enfin seuls tous les deux, c’est rare. » Elle se rapprocha encore de moi, n’étant bientôt plus qu’a quelques centimètres. Elle faisait allusion au fait que je n’étais jamais vraiment seul, puisque qu’il y avait avec moi toujours avec Mike. Quoiqu’il n’était pas dans le lit avec nous, rassurez-vous. J’hochai la tête sans rien répondre tandis que Kate se rapprochait d’avantage si c’était possible. Elle était à présent collée contre moi et je lui fis un demi sourire, remettant une de ses èmches de cheveux derrière son oreille, ce qui eu, je ne compris pas pourquoi, le don de la faire rougir. Ah les femmes. Elle appuyait contre le mur et je me rapprochais de plus en plus d’elle quand j’entendis une nouvelle fois crier mon nom. Mais quoi à la fin. Je me retournais, et découvris à ma grande surprise le visage de Sunshine. Kate semblait s’impatienter de ce contretemps, tirant sur mon tee-shirt pour m’attirer à nouveau vers elle. Je me dégageai d’un geste, le visage rivé sur Sunshine. Je réalisai alors que je n’avais jamais vu la serveuse en dehors de son café, où je n’étais pas du tout la même personne qu’ailleurs. Je tournai la tête vers Kate, qui attendait apparemment une réponse. « Je dois y aller … c’est ma sœur. Je te rappelle ! » J’avais menti sans cligner, et je tournai les talons pour rejoindre Sunshine, qui semblait se décomposer. Je ne savais pas vraiment quoi dire. Alors, comme un con, j’arrivai les mains dans les poches et lâchai un pathétique « Hey. » Merci Carter pour cette intervention !
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Sunshine B. Turner
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MessageSujet: Re: qui es tu ? je ne te reconnais plus.   qui es tu ? je ne te reconnais plus. EmptyLun 25 Avr - 7:51

Il venait de me sortir un truc complètement idiot un simple et pathétique hey. Je pensais qu'il allait me donner des explications sur ce qu'il venait de faire avec la petite pouffiasse qui se trouvait en face du trottoir où nous étions. Elle semblait en colère et me fusillait du regard. Merde, qu'est ce que j'ai fais ? En le voyant, décontracté je me remémora le Carter que je voyais si souvent au bar. Séduisant, sympa et très poli. Il prenait toujours la même commande, chaque fois qu'il venait, était souvent habillé de la même manière deux jours d'affilé, et je ne m'étais pas vraiment posé la question du pourquoi du comment. J'avais étais naïve. Il devait sortir tout simplement, tout les matins d'une soirée interminable. J'aurais du m'en douter, j'aurais du savoir. Et le plus important : il aurait du me le dire. Je pensais avoir trouver un ami, mais j'ai trouver un pauvre crétin enfaites. Je réfléchissais à ma réponse, qu'est ce que je pourrais bien lui dire l'air de rien ? Ou bien pouvais-je partir sans glisser le moindre mot et comme dans les films il attraperait un bras pour me retenir. Hého ! Réveilles toi Sunshine, on est dans la réalité. Et même dans les films les héros déçoivent leurs héroïnes. Rah. Après mure reflexion je me contenta de lancer « Salut. Tu avais l'air de bien t'amuser avec l'autre là, je ferais peut-être mieux de te laisser à tes occupations, non ? » j'avoue, j'aurais pu faire plus fin comme approche mais bon. J'espérais, croisant les doigts, qu'il n'allait pas y retourner. Miss Barbie devra attendre, car il avança vers moi. Je recula, ne voulant pas être plus près de lui, ça me mettait mal à l'aise. Je ne voulais surtout pas qu'il reproduise la même scène avec moi qu'avec Barbie. Suis-je bête, je ne suis surement pas son genre. Il doit préféré les p**es plutôt que les filles simples et naturelles. J'en fais partie. De toute façon les faux jetons ne m'intéresse pas vraiment, bien que si il avait était sincère je serais bien sortit avec lui. Hein ? Mais qu'est ce que j'ai dis ? Non, non, non, je ne veux pas DU TOUT sortir avec lui ! Ah ça, jamais ! Jamais, jamais, jamais. J'ignorais ce qu'il avait bien pu dire à la fille, mais elle n'avait pas l'air d'avoir apprécié, ça ne semblait pas le déranger plus que ça. Je me souvenais d'un geste qu'il avait fait, un bref signe de la main qu'on fait pour dire "salut, je te rappelle" et on ne rappelle jamais. Qu'est ce que ça peut être lâche et hypocrite comme attitude ça. Je détestes ça, et j'aime pas les gens qui font ça. Rrrr.
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